Vins de Loire, Anjou et Touraine : Commentaires de dégustation

Pour démarrer, un magnifique Sauvignon de l’appellation Touraine Oisly  ! L’agrume (pamplemousse, orange) s’exprime au nez comme en bouche avec délicatesse sur une touche végétale discrète.

 

Pour attaquer le cépage Chenin, un Anjou sec 2016 de Bruno Paillocher qui est très expressif aromatiquement (miel, écorce d’orange) et charnu en bouche.

 

Ensuite, la finesse du Chenin sur un Montlouis sec de 2015 de M. Berger : note de fruits et d’agrumes également (orange, citron) mais avec une mâche plus souple et fine.

 

Puis, le Chinon sec de 2014 qui nous a surpris par une note de pomme cuite, un peu épicée et « métalique » qui se retrouve en bouche sur une structure assez ronde.

 

Le cépage Romorantin sur l’AOC Cour-Cheverny de 2014 de Luc Percher qui est parfumée avec des notes d’orange et de cire d’abeille… belle richesse et belle fraîcheur en bouche !

 

Un premier jet avec un Savennières de 2001 qui « pétrole » un peu et qui mérite un carafage… On pense à premier abord en bouche qu’il est « passé »… puis re-goûté à 00h30 (soit environ 3 heures après ouverture/carafage), il s’est posé puis finalement sa finesse et sa minéralité lui ouvre une belle expression aromatique miellée plus équilibrée… très surprenant !

 

Pour se rattraper, un grand vin de 1992 en Savennières Roche aux Moines de Monique Laroche (et oui, nous avions rendu visite à Monique en 1991 pour la première fois et depuis quelques années, Tessa, sa fille, a repris le vignoble en main avec brio !). Des notes subtiles d’abricots secs, de tilleul, de noix, miellée et réglissée : excellent !
Pour démarrer les vins rouges, un vin d’Alain Bourdier du Haut-Poitou de « 2005 », 100% Gamay élevé en fût qui s’apparenterait plus à l’aveugle à un Pinot Noir bourguignon de quelques années, vraiment bluffant !

 

La cuvée marquée par les fruits rouges, la violette et délicatement « poivrée » de Patrice Colin avec des vieilles vignes de Pineau d’Aunis sur les Coteaux Vendômois nous a ravi !

 

Une belle cuvée de 2010 de Francis Jourdain en Valencay avec la Mûre et le Cassis qui s’exprime au nez et en bouche avec une belle onctuosité.

 

Pour clôturer les vins rouges, un Orléans-Cléry composé des cépages Cabernet-Franc & Sauvignon sur un millésime 2008 qui exprime bien l’évolution « animale/sous bois » que l’on peut retrouver dans des vieux millésimes d’appellations bordelaises : bluffant là-aussi comme la cuvée « Grenat » du Haut-Poitou qui nous rapprochait de la Bourgogne en « pinotant » !
Pour commencer la dégustation d’une « douceur angevine », cette cuvée surprise « Goutte d’Or » très agréable sur une note de pomme fraîche au nez et en bouche, l’équilibre d’une belle sucrosité légèrement adoucie par une belle vivacité.

 

Pour clôturer la soirée, une belle cuvée Bonnezeau millésimée 2000 du Château de Fesles, avec des notes de poire confite et d’abricots secs avec une touche de coing et en bouche, un équilibre parfait entre les sucres résiduels et l’acidité du Chenin qui nous apportent une belle légèreté tout en longueur.

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