Vins du Sud-Ouest : Commentaires de dégustation

Une escapade dans le Sud-Ouest, dirais-je car la région est tellement vaste et riche en belles appellations qu’il est impossible de s’y résumer à une seule soirée … on y reviendra donc …

Pour démarrer en fraîcheur, voici une cuvée légère, fruitée avec une signature sur l’agrume (pamplemousse), composée de 4 cépages (Sauvignon, Colombage, Ugni Blanc, Gros Manseng) dans les IGP des Côtes de Gascogne en biologique du Domaine de Pajot en 2016.

Ensuite, un vin de plat principal plus en sauce avec un Irouléguy « Ilory – Les Jonquilles » (70% Gros Manseng, 30% Petit Courbu) 2016 de chez Brana, qui exprime une belle rondeur en bouche avec des notes d’agrumes, d’amandes fraiches et une belle acidité en persistance.

Remontons sur Gaillac avec le Domaine Laubarel en 2013 (50% Mauzac, 50% Len de l’El) qui exalte au nez le miel, la pomme et la verveine menthe que l’on retrouve avec richesse en bouche.

Le Pacherenc de Vic-Bihl vieilles vignes 2010 du Domaine Berthoumieu (Courbu, Gros Manseng, Petit Manseng) offre un nez confit de poire, miel, vanille voire caramel que l’on retrouve en bouche avec beaucoup de richesse et des notes épicées. Un plat relevé et parfumé supportera la générosité de ce vin évolué à son apogée.

 

Pour rester dans les vins blancs secs quelques peu âgés, un Jurançon sec biologique « Mantoulan » (70% Petit Manseng, 15% Courbu, 15% Camaralet) de 2008 de J. Bernard Larrieu qui possède des arômes d’abricot et de poire confite, d’agrume avec également un côté floral et qui exprime en bouche une très belle acidité avec un bel équilibre. Encore du potentiel même si on l’apprécie déjà beaucoup !

 

Passons aux vins rouges avec « le Bétoulin » (2/3 Merlot, 1/3 Cabernet-Sauvignon) 2016 biologique du domaine De Pajot en vin de Gascogne à boire sur la jeunesse sur les notes de fruits noirs (cassis, myrtille) au nez comme en bouche mais aussi avec une structure très souple et des tanins fins.

 

Le Cahors « Silice » (100% Malbec) 2015 du Château Les Croizille en biologique exalte les fruits noirs (Mûre, cassis, cerise noire) avec en bouche une minéralité, une touche acidulée et une sensation de fin de bouche un peu « métallique » mais plaisant et très persistant.

 

De retour sur Irouléguy avec le Domaine Gutizia sur la cuvée « Doterea » 2015 (10% Cabernet-Franc, 10% Cabernet-Sauvignon, 80 % Tannat), où le nez s’ouvre sur la violette et la mûre qui se prolonge en bouche des tanins un peu asséchants qui nous invite à attendre un peu qu’ils se fondent mais dont la belle acidité et la persistance est prometteuse.

 

Un Gaillac biologique du Domaine Peyres Roses 2010 « cuvée Charles » qui est en pente descendante avec des notes de moisi et de pruneaux qui signe l’évolution au nez que l’on retrouve aussi en bouche avec une puissance marquée sur la réglisse (le Zan).

 

Pour terminer les rouge, un Madiran « Montus » 1998 du Domaine d’Alain Brumont qui exprime les notes animales, de sous-bois (humus), d’épices, de cuir, de tabac… et en bouche, une belle rondeur en attaque et une belle expression tannique sur les gencives encore bien présente malgré son âge !

 

Pour rester dans les vins blancs secs quelques peu agés, un Jurançon sec biologique « Mantoulan » (70% Petit Manseng, 15% Courbu, 15% Camaralet) de 2008 de J. Bernard Larrieu qui possède des arômes d’abricot et de poire confite, d’agrume avec également un côté floral et qui exprime en bouche une très belle acidité avec un bel équilibre. Encore du potentiel même si on l’apprécie déjà beaucoup !

Pour finir en douceur, on commence par un vin de Gascogne biologique moelleux avec 100% de Gros Manseng qui exprime au nez la poire, la pomme, le miel, le citron avec intensité et qui se retrouve en bouche avec souplesse, fraicheur et finesse. Le Monbazillac du Domaine de l’Ancienne Cure « cuvée Abbaye » de 1999 ne joue pas dans le même registre ! On déguste un grand liquoreux dont le cépage Sémillon (60%) est rafraichi par le Muscadelle (40%) avec des notes safranées et de fruits confits (coing, abricot), de miel et de cire d’abeille que l’on retrouve en bouche avec générosité, opulence sans excès d’alcool (12,5°) et une belle acidité persistante.

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