Pour démarrer cette découverte des vins « biologiques » … en « biodynamie » … voire « natures » … on ouvre le bal avec « Patrice Colin » sur les coteaux Vendômois et sa cuvée 2016 « Pierre à Feu » avec le cépage Chenin et ses sols à base de silex qui apportent cette belle acidité et cette minéralité en bouche.
Le vin des fiefs Vendéens sur la cuvée « les clous » en 2016 de « Thierry Michon » nous apportent plus de rondeur et une très légère touche fumée, miellée avec une belle fraicheur en retour et une très belle persistance.
Les vins de « Jo Landron » en Muscadet sont exceptionnels, d’autant plus que le Fief du Breil 2013 gagne à l’ouverture (re-goûté presque 2 heures après) et développe sa complexité confite, florale et miellée avec une belle note citronnée et une très belle longueur … puis le Melonix sans SO2, confit, miellé, floral, sur les agrumes avec une petite touche saline et une belle fraicheur puis qui part ensuite sur le caramel mou après 1h30 en le goûtant à nouveau … un régal !
Le Chardonnay du Clos des Grives offre un nez de pain grillé et de pomme verte avec en bouche un très bel équilibre confit, légèrement réglissé et miellé.
Le Graves sec du Château Monbazan en 2015 avec ses 70% de Sémillon exprime en rondeur la poire juteuse avec au nez une légère note mentholée et de pain grillé.
Pour clôturer l’extase des vins blancs de nos vignerons passionnés, voici le Gewurztraminer « Heissenberg » de Julien Meyer sur un millésime 2000 ! Une petite pensée pour mon ami Marc … et Sylvain qui avait déniché cette perle il y a plusieurs années ! Au nez, la rose et le litchee ouvre le bal mais on part sur l’ananas rôti et la banane sautée avec une pointe d’épices. En bouche, la puissance et la persistance est présente mais re-goûté deux heures après, la fin de bouche s’estompe … respect … déjà presque 18 ans …
Passons aux vins rouges !
Pour se mettre en condition avec la thématique de la soirée, un vin de cépage sur la « confiserie » avec un Syrah 2017 de « Gérard Bertrand » en bio, sans soufre ajouté et « Végan » … un produit qui rappelle les macérations carboniques au 2ème nez en retour de l’agitation … à boire pour le fruit et la gourmandise dans sa jeunesse …
Un peu plus structuré, le « Terra » du Moulin de Gassac marque le cassis, le poivre avec une structure tannique fine et une belle fraicheur.
Ensuite, un « 2ème » du Château Le Puy … qui pourrait aussi bien être le « 1er » dans d’autres domaines … L’attaque est un peu animale mais en bouche, les fruits rouges avec une pointe d’acidité volatile, de notes épicées et une note de laurier.
Descendons au sud avec le Château Romanin 2005 … une attaque sur le cassis, avec une belle structure encore un peu asséchante mais une finale épicée tout en finesse.
Pour clore cette belle soirée, un Bandol du Domaine de Terrebrune en 2002 … il commence à s’ouvrir ! Au nez, l’attaque est sur la note « animale », fumée, épicée et de tabac, puis en bouche, souple avec des tanins fins, il offre une belle fraicheur avec le cassis.
Bref, en conclusion de notre soirée, même si le bio n’explique pas tout car c’est le vigneron qui fait le vin … on est tous d’accord pour ressentir le plaisir de cette dégustation grâce à nos vignerons authentiques qui font leurs vins avec passion et honnêteté !