Vins de la Côte de Beaune : Commentaires de dégustation

Quel voyage autour de ces 2 soirées !
Toutes les cuvées de la maison Leflaive et Faiveley nous ont enthousiasmé :
– Saint-Romain « sous le château » 2011 sur la puissance et la vivacité avec des notes fumées, épicées et réglissées.
– Beaune 1er Cru Montrevenots 2011 sur l’élégance avec les notes de poire et de citron et une très belle intensité.
– Meursault « Narvaux » 2011 sur la richesse, le gras et la puissance avec une belle acidité citronné… très bel équilibre mais attendre 5 à 10 ans serait encore mieux ! Celui de 2009 de la maison Champy est à boire et plus souple avec des notes réglissées et de la vivacité en retour persistante.
– Volnay 2011 très marqué sur les fruits rouges et noirs avec beaucoup d’intensité, une légère astringence et de la fraîcheur sur une très belle longueur.
– Pommard 2010 sur les fruits noirs (cassis, mûres, griottes) avec des notes épicées et beaucoup de puissance et de richesse. Très gourmand et très long en intensité. Celui de la maison Régnard en 2000 nous a donné une vision d’un Pommard avec de l’évolution sur des notes de fruits rouges acidulés, d’épices, de cacao, fumés et de sous-bois. On note une certaine puissance malgré son âge et une belle intensité en longueur. Par contre, celui de 1972 était « cuit » !
– le Beaune 1er cru Clos de l’Ecu 2011, Monopole de la maison Faiveley était à la hauteur de mes espérances ! C’est toujours un plaisir de déguster les cuvées de cette belle maison et cette cuvée exprime toutes les qualités attendues : petits fruits rouges et noirs (griotte, mûre) avec à la fois beaucoup de souplesse, de richesse, de vivacité et de minéralité avec cette texture crayeuse en sensation sur la langue.
Autres vins intéressants des grandes maisons Louis Jadot & Régnard ainsi que d’autres vignerons  :
– le Monthélie 2008 avec quelques différences d’évolution entre les 2 bouteilles dégustées au cours de ces 2 soirées. Plus discret lors de la première dégustation, il était plus expressif lors de la deuxième soirée sur les fruits rouges compotés (mûre, fraise) avec de l’élégance apportée par des tanins fins et une belle acidité persistante.
– Auxey-Duresses 2000 avec également une surprenante différence entre les 2 soirées. Assez dépouillé en attaque mais avec une montée en puissance sur des notes oxydatives d’évolution lors de la première soirée. Le lendemain, il est plus fin avec des notes florales, légèrement miellées, citronnées et réglissées sur la fraicheur en finale.
– le Hautes Côtes de Beaune de 1999 était peu plaisant mais par contre, j’ai été particulièrement agréablement surpris par la cuvée de 1983 !!! Certes, nous avons senti l’évolution de cette cuvée mais pour son « âge », il était plaisant ! notes animales, de sous-bois, de cuir, d’épices, de noyaux de pruneau et de cacao … et belle intensité !

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