Vinifications spéciales : Commentaires de dégustation

Vinifications spéciales… ou plutôt une Edition spéciale ! En démarrant sur le gros manseng moelleux des côtes de GASCOGNE du domaine Pajot en bio, on attaque délicatement la soirée sur la fraîcheur et l’équilibre.

 

Ensuite, un OVNI d’un vigneron passionné (et toujours passionnant à écouter parler avec amour de ses vins…) qui nous sort un Chenin récolté tardivement par tries successifs à 25 hl/ha ensuite macéré 24 h avec pressurage puis élevé 13 ans sur ses lies en fût de chêne mis en bouteille non filtré, non collé et sans sulfites ! Une bombe ! On obtient un vin dont les sucres résiduels sont à 3g/l car le long vieillissement les a consommé et une palette aromatique complexe de coing, cire d’abeille, de noix avec une très belle intensité supportée par l’alcool qui apporte de la chaleur agréablement. Merci à Bruno Paillocher pour ta passion communicative !

La transition avec le Muscat de beaume de Venise du Domaine Coyeux n’a pas été difficile tant sa délicatesse remarquable sur la rose et le litchi nous ont séduit !

Un tour en Charente sur un Pineau blanc sur des notes de poire tapée, de vanille voire de caramel et dans la région de l’armagnac pour y découvrir un 2ème VDL (Vin De Liqueur) avec un Floc de Gascogne sur la fraise compotée, le pruneau et une note de litchi.

 

Le Macfine (un Macvin du Jura en rouge plus rare) tout en gourmandise sur la griotte et la myrtille en fin de bouche.

Un banyuls et le Rivesaltes Primage 1998 qui nous apportent ces notes de cacao et de fruits rouges et noirs qui nous rappellent le mariage heureux aux Desserts chocolatés…

Un rivesaltes ambré de 1989 nous amenant vers l’orange confite et un rancio plus torréfié et grillé avec plus de puissance.

Le vin de paille sur les raisins secs et un côté torréfié nous rappelant même un peu le café grillé au nez mais d’une belle fraîcheur en bouche avec de la douceur.

Un vin de glace de 2008 … une finesse et une délicatesse toujours marquante pour tous les privilégiés d’une soirée… on y retrouve de la poire, de la rose, de l’abricot et un acidulé sur le retour … comme l’arlequin (le bonbon !)

 

Pour le Macvin bio du Clos des Grives, la mission semblait difficile de faire la transition …mais mission réussie car l’assemblée a littéralement craqué sur la richesse sucrée du nectar avec à la fois l’équilibre de la cuvée. Un mélange subtil avec des odeurs à la fois végétales apportées par le mutage au vieux marc, des notes de cuir et de fruits frais.

 

La finale sur le vin jaune fut par contre plus compliquée… mais il est tellement unique en son genre que l’on a parfois du mal à l’apprécier dans ce type de dégustation où il est inclassable par rapport aux autres vins dégustés … je mettrai un comté sur la table la prochaine fois !

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